A neuf ans déjà
Quelle: Spotify
[Produit par LIM]
On fait pas toujours ce qu'on veut...
... mais on fait ce qu'on peut
C'est ça le truc
On m'a toujours dit : "L.I.M, L.I.M, handek, faut toujours que tu respectes la famille chez oit, la reum et tout."
Moi je leur ai dit : "handek, c'est bon !"
Et pourtant, je l'admets, je l'ai pas toujours fait, kho
Sérieux. Surtout quand tu ramènes des schmits chez toi, tu sais
T'es escorté comme un barjo et tout...
Putain, c'est chaud, kho !
A 9 ans, déjà je squattais dans les halls
Pendant que d'autres jouaient les ninjas, moi je voulais le monopole
Alors j'ai pris des coups par les plus grands que moi
Car contrôler la cour des grands, pour un petit, c'est impossible, crois-moi
Et naïf comme j'étais je voulais devenir bandit
Alors comme mon pote Salif, avec ma mère j'ai eu plein d'ennuis
Quand toc-toc les civils m'escortent et perquiz'
Ca choque choque la famille de savoir que son fils mène une vie grise
De plus je méprise ma scolarité
Evite le couteau et slash sur le pavé hérité
Et toute la journée je squatte sur le même banc
Je vissère les mêmes blancs, les mêmes dé-clan
J'esquive les représentants
De l'ordre qui deviennent photographes
Qui deviennent le facteur des situations les plus graves, c'est naze
Ma mère est tombée sur ma cachette
Quelques billets, 200g, et une trentaine de barrettes
Elle est devenue folle, elle pensait qu'à me flinguer
Et en sortant de l'école j'ai goûté des coups de balais
Et a une morale de dingue
Heureusement pour moi qu'elle n'est pas tombée sur mon flingue
Et là je vois que ses larmes coulent
Que ce drame bouleverse notre vie bien cool
Dans un HLM peut être défavorisé
Mais si j'aurais pris le bon chemin elle aurait été sécurisée
Mais ce n'est pas le cas
Car chaque jour, je suis fracas
Et le matin impossible de me lever de mon tréca
Et le tracas, lui, ne me lâche plus comme un morpion
Même quand je dors ou quand on dit que je suis un champion
Alors tant qu'à faire, frère, on se laisse aller
Faut de la maille donc on arrache les vieilles dans les sombres allées
Sous le regard de la sœur qui rapporte le message
A la mère donc place à l'heure du dressage
Non non alors je ne rentre pas chez moi
S'il le faut pendant des semaines ou plutôt quelques mois
Donc la haine, elle règne et saigne ma vie
De traîneur de rue, dangereuse pour la PJ
J'imagine un autre monde, une autre vie
Où les ondes seront positives à mon avis
Ca n'existe pas, y a toujours quelque chose qui plaît pas
Qui se fera pas ou qui va pas, dans cette vie de rat
Soi-disant faite pour être magnifique
Bsahtek si la tienne frère est chic chic
Clic clic la mienne se charge avant d'exploser
Car faut quitter le large, plutôt faut se ranger
"Je pensais connaître l'amour mais un jour la haine m'a souri"
Même si la rue et son rlah me bercent
Comme un conte perse
Le soir où les schmits se ruent sur mon con de commerce
Laisse laisse mahliche ils croient que je pèse pèse grâce a cette pute de haschich
Qui dans ma crade niche foncedé les gars et font le genre de manga
Censuré sinon t'es hors la loi
Enfoiré enfoiré
Je fais le mal
Et ça me fait mal au cœur quand je le fais donc j'allume
Un joint comme ceux de Marley
Et rêve que je baise une tass sur une bête de Harley
Vas y coupe le charley
Le pied, la caisse, et la basse
Et laisse la boucle qui me fait penser aux menaces
Que la justice m'a faites
Lors de mon enfance faite
De violence, d'influence, de victoire et de défaite
Dans cette putain de planète
Pourtant je suis loin d'être net
En tant qu'ex dealer de savonnette
Et cette fois-ci je pense et je me dis, si je refaisais ma vie...
Si je devais refaire ma vie
Je lâcherais pas l'école
Je cracherais sur la fume, l'alcool, le vol, l'ami
Et je serais ravi
De dire je t'aime à ma mère
Car au fond de moi je ne suis pas si mauvais que ça, mon frère
Handek, handek, mauvaise guezeleze
"Je pensais connaître l'amour mais un jour la haine m'a souri"
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