Sous France
Quelle: Spotify
[Pont]
Décidément, les hurlements ne suffisent plus
Certainement, c'est nos idées qu'on brûle
Évidemment, ils aimeraient qu'on s'entre-tue
Finalement, ils ne seront pas déçus
Si seulement, nos plaies pouvaient être entendues
Et nos déchirements, apaisés d'un salut
C'est fièrement que je porte nos blessures
Suffisamment nombreuses pour en faire ma lutte
[Couplet 1]
Même si glissante est la pente, j'rapperai autant qu'ils nous mentent
Avec la rancœur dominante et mon côté militant
Face aux Goliaths dirigeants, les politicards délinquants
Notre actuel président, aussi inconscient qu’arrogant
Ces pantins du gouvernement, de la gauche droite ou du centre
Sans aucune différence puisque les pourris se ressemblent
Patronat et l'argent qu'ils détournent impunément
Les bénéfices, les dividendes qu'ils se partagent évidemment
L'économie et son bilan, cette logique du rendement
Les parachutes dorés quand s'écroule le monde de la finance
Contre l'ordre trop oppressant du procureur aux agents
De police en passant par tous ces cowboys du dimanche
Les élites, soit disant, intellectuelles qu'en apparence
Et donneur de leçon sans licence, débilité par excellence
Face aux rackettes à outrance, de notre cher pays de France
TVA, redevance, impôts si tu as de la chance
La bourgeoisie insolente, inégalités grandissantes
Le racisme lui augmente, l'extrême droite rempli ses rangs
Le constat est alarmant, pourtant ici rien d'dérangeant
Tant qu'on a de quoi se consoler en consommant d'plus en plus grand
Face à la routine incessante, métro, boulot, autant de chose qui pousse à l'isolement
Dans nos quotidiens au tourment
Contre l'offre et la demande, des business, de l'armement
Maintenir le sous-développement est le meilleur rendement
Étrange coïncidence, on se délocalise entre temps
Suicide et licenciement font de nombreux prétendants
Tout s’achète et tout se vend, on se donne et on se prend
La fin du monde a de l'avance, le diable mène la danse
Utopie, inconscience, la morale a peu d'importance
Avec deux trois billets de banque, les principes foutent le camp
Me demander ce que j'en pense, je risquerais certainement
D'être vulgaire assurément car je ne sais pas dire merde poliment
[Refrain : x2]
Comment te sens-tu ?
Tellement mal
Mal pourquoi ?
J'me sens usé
Pardonneras-tu ?
Je ne crois pas
Comment ça ?
Plutôt crever
[Pont]
Décidément, les hurlements ne suffisent plus
Certainement, c'est nos idées qu'on brûle
Évidemment, ils aimeraient qu'on s'entre-tue
Finalement, ils ne seront pas déçus
Si seulement, nos plaies pouvaient être entendues
Et nos déchirements, apaisés d'un salut
C'est fièrement que je porte nos blessures
Suffisamment nombreuses pour en faire ma lutte
[Couplet 2]
Je crois que d'un cerveau, il nous manque
Car en désaccord trop souvent
Au lieu d'être outré violemment, on acquiesce gentiment
Contre les médias qui font l'audience, avec la peur à tous les temps
Ce qui est étrange nous dérange, et les étrangers bien avant
Contre tous ceux qui nous vendent du rêve quand il faut de la viande
En faisant croire à nos enfants que s'foutre à poil est la tendance
Contre le sexe omniprésent, la pudeur en décadence
Ta fille n'a même pas 8 ans, le string lui va d'jà comme un gant
Contre l'excès, l'accoutumance, à l'alcool, au shit, à la blanche
Qu'on trouve plus facilement qu'un emploi honnêtement
Y a de quoi se poser des questions non ?
Où sont passés leurs bien-pensants
Vos règles ne sont-elles que du vent ?
Qui de nous est l'plus tolérant ?
T'es barbu donc t'es taliban
T'es noir toi, reste sur le banc
T'es juif, riche surement
T'es blanc, un raciste forcément
Cliché sur cliché, autant de réflexions humiliantes
On encaissera jusqu'à quand, jusqu'à ce que coule le sang ?
Lucide ou pas : souvent j'me demande : suis-je un sujet d'une expérience ?
Quand j'additionne et recense le nombre de choses qu'on me plante
Cette vérité te dérange, mais c'est bien ce qui t'attend
Soit debout, soit sur le ventre, mais faut choisir à un moment
[Refrain : x4]
Comment te sens-tu ?
Tellement mal
Mal pourquoi ?
J'me sens usé
Pardonneras-tu ?
Je ne crois pas
Comment ça ?
Plutôt crever
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